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Stéphane Herguéta : « D’ici la fin du siècle il n’y aura plus d’ours polaires »

Un texte de Célia,  Sharon, Lila, Emilie, Natty

Nous avons interrogé Stéphane Herguéta, docteur en science de l’évolution, créateur de l’association le Cercle polaire. Il alerte sur les menaces qui pèsent sur les conditions de vie de l’ours polaire. Ce qui mènera à terme à sa disparition.

Stéphane Herguéta : « D’ici la fin du siècle il n’y aura plus d’ours polaires »

Quelles sont les conditions de vie de l’ours polaire ?
L’ours polaire vit autour du pôle nord, sur la banquise. Sa nourriture pour l’année se fait au printemps quand il mange des bébés phoques, qui sont constitués à 75 ou 80 % de graisse. En hiver, on a des phoques du Groenland, des phoques annelés, des phoques barbus. Les ours les chassent, au moment où ils font un trou dans la banquise pour respirer. Ils savent aussi trouver les bébés phoques dans les nids sous la glace.
 
Pourquoi l’homme menace-t-il les ours polaires ?
On a de gros problèmes avec les Américains, les Chinois ou les Russes, qui refusent de faire quoi que ce soit pour limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Donc, on a peu d’espoir de voir les choses s’améliorer pour l’ours. Les Américains ne signent pas les accords internationaux sur le climat.
On pourra bientôt traverser l’océan sans rencontrer de banquise. Les Américains ou les Russes se disent qu’on pourra bientôt passer par là en bateau.
 
Quel est l’avenir des ours polaires ?
On observe que la banquise diminue d’année en année. D’ici la fin du siècle il n’y aura plus d’ours polaires. Ou alors peut-être dans l’extrême Nord du Groenland si la banquise côtière ne fond pas trop vite.
Il est très probable que des phoques vont disparaître aussi, ne pouvant plus se reproduire. On a aussi observé avec la fonte de la banquise que les orques vont dans des endroits où ils n’allaient jamais, et attaquent des phoques, des baleines, des poissons.
Une femelle ourse polaire qui pèse moins de 190 kg ne peut pas se reproduire. En 2008 la plupart des femelles pesaient moins de 300 kg.

Vous allez connaître un monde dans lequel il n’y aura plus d’ours polaire. On va le voir disparaître petit à petit et on ne pourra probablement rien y faire.

L'ours colère

Le travail des Seconde 209

pour le concours scolaire "L'appel des Pôles"

Lycée Edouard Herriot de Voiron (38)

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